BAROMESNIL
LES MAIRES
- M. MONNIER - 1835.
- M. BOUFFARD Jean-Charles - 1854/1963.
- M. ESTANCELIN Louis-Charles - 1877/1906.
Criel-Plage - Square Général Estancelin, fondateur de Criel-Plage (1892-1906)
Un Monument à Louis Estancelin.
Du Journal de Rouen:
Il est question, en ce moment, d'élever un monument, à Criel, sur la jolie plage normande qu'il a contribué à fonder, à Louis Estancelin, l'ancien représentant de la Seine-Inférieure aux assemblées législatives, l'ancien combattant de 1870, dont le nom et la physionomie sont restés populaires dans cette région où sa famille était l'une des plus anciennes et a rendu de nombreux et précieux services.
Fils d'un ancien inspecteur des eaux et forêts sous la Restauration, qui fut régisseur des domaines de la famille d'Orléans, Louis Estancelin était aussi le neveu de l'ancien représentant d'Abbeville de 1830 à 1846, l'auteur de travaux historiques sur le Comté d'Eu et sur les voyages et découvertes des premiers navigateurs normands.
Né à Eu, le 6 juillet 1823, Estancelin, qui fit ses études au collège Bourbon, passa son enfance dans l'entourage des princes et fut particulièrement lié avec le duc de Montpensier. Plein de de fougue et d'entrain, à dix-huit ans il était élu chef de bataillon à la garde nationale de Dieppe, puis entrait dans la carrière diplomatique. Lorsqu'éclatèrent les évènements de 1848, il fut assez heureux pour aider à l'évasion de la duchesse de Montpensier. Il a, du reste, donné de cette aventure romanesque un récit très mouvementé dans son livre sur Les Dernières Heures d'une Monarchie, qu'il publia sous le pseudonyme de Françis de Monréal.
La popularité grandissante d'Estancelin lui valut alors d'être élu conseiller général. En 1819, les électeurs dieppois l'envoyèrent aussi siéger à l'Assemblée législative, à vingt-six-ans. Il était alors le plus jeune des députés et cela lui assura une notoriété dans la France entière, où on ne l'appela plus que "le jeune Estancelin".
Vingt ans plus tard, quand il se porta aux élections générales de 1869 dans l'arrondissement de Dieppe, il était encore pour le public "le jeune Estancelin", et le caricaturiste André Gill le représentait en marmot dans un "chariot" d'enfant. Il fut élu au second tour par 14.486 voix sur sur 26.746 votants. Pendant cette courte cession de juillet, il se plaça au premier rang de l'opposition libérale et fit une rude campagne contre l'Empire. Tout d'abord il mena la lutte contre le renouvellement des traités de commerce, puis - détail curieux en ce moment où Rochefort a dû abandonner la plume pendant quelques temps - s'éleva, le 10 janvier 1870, contre la demande d'autorisation des poursuites contre le célèbre pamphlétaire.
Enfin, le 2 juillet 1870, il prononça en faveur de la rentrée en France des princes d'Orléans exilés un éloquent discours, plein de coeur et de dévouement, qui provoqua l'admiration de toute la Chambre. Quelque temps après, il donnait aussi communication d'une lettre du prince de Joinville, demandant à prendre du service dans l'armée, à quelque titre que ce fût.
Quand éclata la guerre franco-allemande, Gambetta, qui connaissait Estancelin, le nomma, par décret du 15 septembre 1870, général à titre auxilaire, avec le commandement supérieur des gardes nationales dans la Seine-Inférieure, le Calvados, la Manche, avec la mission de les organiser et de les utiliser. Le Général Estancelin s'employa à cette tâche patriotique avec un dévouement " d'autan plus méritoire, dit le commandant Rolin, l'auteur du beau livre La Guerre dans l'Ouest, qu'il n'avait autour de lui aucun militaire apte à le seconder et qu'il rencontra des difficultés de tout ordre."
Par des arrêtés du 29 septembre et du 11 octobre, il mit sur pied et arma 20.000 hommes des gardes nationales mobilisées de la Haute-Normandie. Se transportant ensuite, dès le 22 octobre 1970, à Caen, il mit la même activité à organiser les troupes de réserve de la Basse-Normandie.
Sur ce point, le rôle patriotique d'Estancelin ne peut être contesté. Il commanda d'autre part l'expédition un peu aventurée de la Garde nationale de Rouen sur Mantes, qui aurait pu devenir désastreuse. Dans cette circonstance, il coopéra alors à sauver le double ballon les Etats-Unis, parti de Paris le 29 septembre monté par Louis Godard et que menaçaient les cavaliers allemands.
Estancelin avait gardé de ce fait, qui lui avait valu une lettre de félicitations du gouvernement de Tours - un profond souvenir, et c'est en mémoire de cet évènement que, déjà vieux, il tint à assister, à Paris, à l'inauguration du monument des aérostiers du siège de Paris, par Bartholdi. Il aimait aussi à constater que cette expédition de Mantes, qui fut fort discutée, fut la reconnaissance française qui, pendant toute la guerre, approcha le plus près de Paris investi par les Allemands.
Ces pendant cette période, où il commandait en chef, qu'Estancelin put faire entrer dans la petite armée d'Andelle le Duc de Chartres, sous le nom de Robert le Fort, comme officier dans les "Guides-Eclaireurs de la Seine-Inférieure". Attaqué avec passion au sujet de la défense de Rouen, qu'il aurait été impossible d'organiser à ce moment, le général Estancelin expliqua sa conduite dans un petit opuscule, la Vérité sur les Evènements de 1870, qui parut après l'armistice. La guerre terminée, Estancelin se représenta en février 1876, en octobre 1877, où il fut battu par M. Lanel, et en juin 1879, où M. Trouard Riolle fut élu.
Il ne se désintéressa pas cependant de la politique. Longtemps maire de Baromesnil, de 1877 à 1906, il continua à mener une vie active et remplie, au milieu de ses livres, de ses souvenirs, de ses documents. Il avait, en effet amassé avec ordre mille renseignements sur tous les faits et sur tous les hommes de sa vie politique. "Pas une assertion, avait-il coutume de dire, que je ne puisse appuyer d'une preuve et d'un document !" Aussi, soit dans le Messager Eudois, soit dans le Gaulois, il saisissait souvent l'occasion de rectifier les erreurs concernant les fait auxquels il avait été mêlé.
Il connaissait, du reste, fort bien les dessous de l'histoire contemporaines par la comtesse de Castiglione, cette belle et étrange Italienne qui joua un rôle si énigmatique dans la politique de Napoléon III vis-àvis de l'unité italienne. Le dernier livre de F. Loliée sur la comtesse de Castiglione, renferme un grand nombre de lettres d'Estancelin qui fut un de ses plus intimes amis.
Ayant conservé, malgré sa vieillesse, sa haute stature de Normand, sa voix claironnante, son regard vif, Louis Estancelin apparraissait avec une puissante vitalité, même dans un âge fort avancé.
Sa conversation abondante, variée, pleine d'humour et de saillies, était servie par l'originalité de son esprit et par une franchise indépendante qui n'épargnait personne, pas même ses amis politiques. cette droiture de caractère, ces qualités brillantes de l'esprit et du coeur l'avaient fait estimer et aimer de ses patriotes qui déplorèrent sa mort, survenue le 13 avril 1906.
Ils seront certainement heureux de l'homme qu'on se prépare à rendre à sa mèmoire dans le joli square de Criel-sur-Mer. Ils reverront avec plaisir revivre dans le bronze, la physionomie caractéristique de Louis Estancelin, qui fut longtemps le représentant et le conseiller de ces populations maritimes et rurales, et qui, aux heures du péril, en dehors de toutes opinions politiques, sut mettre tout son dévouement au service de la patrie en danger.
Georges DUBOSC.
- M. HOULE Stéphane.
- M de BEAULIEU Lambert - 17/05/1935 au 2/09/1948.
- M. CARPENTIER Alfred - 1948/?
- M. DUBUC Arthur - 1950.
Almanach du Messager Eudois de 1950.
- M. BELLENGREVILLE. ?
- Mme JUBERT. ?
- M. LEDOUX René. ?
- M. RADE Jean-Pierre - 1983/2014.
- M. TELLIER Daniel - 2014/2020.
- M. BLONDEL Jérome - 2020/
BAROMESNIL EN 1866
(collection: Jean-Louis DORE)
BAROMESNIL EN 1895.
BAROMESNIL à 30 km de DIEPPE situé à 7 km de EU et à 4 km de Saint-Rémy, dont le nombre d'habitants était de 330 personnes.
Mr ESTANCELIN Louis Charles Alexandre fut le Député-Maire de la commune pendant 29 ans.
LES PRINCIPALES ACTIVITEES
DU VILLAGE.
AUBERGISTE ET TABAC.
Veuve BREUQUE
Le commerce se trouvait sur la place du village, ancien propriétaire Mr MOREL, Mr GROUX.
BAROMESNIL (S-Inf) - Le Café de la Réunion.
Santos opérateur à EU.
Propriétaire BREUQUE-LETOFFE en 1908.
BAROMESNIL. (S-Inf) La Place.
Collect. Houlé à Baromesnil.
Café de l'Union Propriétaire Mr Ch HOULE en 1913.
(collection: Daniel CARPENTIER)
BAROMESNIL
CAFE de L'UNION
MOREL-DUBUC
de gauche à droite:
Jacques BRASSEUR, Pierre MOREL, Claude MALLET.
(collection: DUCAPHIL)
(collection: Daniel CARPENTIER)
Sur la place du village, Mme Marcelle MOREL, Nicolas MOREL, Olivier MOREL, Lucienne CONSEIL.
(collection: DUCAPHIL)
Création d'une mare communale en 1914.
La commune de Baromesnil est dotée maintenant d'une superbe mare en ciment, avec pompe. Cette mare est placée au centre du pays, près de l'école des garçons. C'est à l'initiative et à la générosité de leur excellent maire M. St Houlé, que les habitants doivent cette amélioration, dont l'utilité est incontestable.
Nous savons d'ailleurs que M. St Houlé est un homme de progrès. N'a-t-il pas, des premiers, installé les champs d'expérience pour la culture, préconisé l'emploi des engrais chimiques, des machines agricoles; notons encore l'installation de l'électricité dans sa ferme et plus récemment la télégraphie sans fil.
Comme on le voit. M. St Houlé est l'homme de son siècle qui profite des progrès de la science et les vulgarise dans sa petite Patrie.
Maintenant que nous avons enregistré la construction de la mare en ciment, il nous reste, comme ami des arbres, un voeu à formuler, c'est de voir respecter la plantation d'arbres autour de cette mare. Les arbres sont sacrés, on ne doit pas toucher à cette parure naturelle.
( Source: Le Réveil d'Eu et du Tréport du 11 janvier 1914)
BOULANGER.
Mr BERTHE Gabriel.
LES CAFETIERS
CAFETIER-CHARPENTIER
Mr DUBOIS
Ancienne maison de Mme Alice MACRE.
Rue du Fayel.
(collection: DUCAPHIL)
Café de Mr HARDY.
Maison se trouvant devant l'entrée du château de Mr DECLERCQ.
Rue du Fayel.
(collection: DUCAPHIL)
Café de Mr HOULE.
Se trouvait à côté de la maison de Mr Benoit ALIX.
Rue du Fayel.
(collection: DUCAPHIL)
CHARRON.
Mr Casimir LEMERRE.
Maison en face de l'église.
Rue du Fayel.
(collection: DUCAPHIL)
COIFFEUR.
Mr DORE.
Se trouvait à la maison de Mr TELLIER.
Rue du Tost.
(collection: DUCAPHIL)
COUVREURS
Mr Henry PEQUERY, et Mr TUTIN.
Maçon
Mr Placide SADE.
Maison de Mme BELLEVERGUE.
Rue du Tost.
(collection: DUCAPHIL)
MARECHAL
Mr Jules SEVRY.
Place de BAROMESNIL.
La forge se trouve dans le batiment du fond, on aperçoit à droite la porte d'entrée, aujourd'hui transformée en maison d'habitation.
(collection: DUCAPHIL)
Intérieur de la forge du Maréchal Mr Jules SEVRY sur l'ancienne place du village
(collection: DUCAPHIL)
TAILLEUR
Mr Gustave PETITEVILLE.
Maison de Mr Lucien LELONG.
Rue du Fayel.
(collection: DUCAPHIL)
TOURNEUR
Mr MAILLARD
La maison de Monsieur MAILLARD tourneur, était aussi la ferme de Madame Angèle MAILLARD donnée a Monsieur André MAILLARD son petit-fils qui était Adjudant/Chef de gendarmerie à la BMS de Rouen venue a la retraite a 45 ans à Baromesnil, ensuite inspecteur betteravier et enquêteur de l'I.N.S.E.E. de Rouen sur la normandie.
Ancienne maison de Mr DUBUC à côté de Mr TELLIER.
Rue du Tost.
(collection: DUCAPHIL)
Mme Angèle MAILLARD et son petit-fils Mr André MAILLARD
Photo prise à l'ancienne ferme en 1916/1917 à côté de Mr DORE (maison de Mr Tellier)
(collection: Francine MAILLARD)